Retour sur l’Université populaire Quart Monde nationale consacré aux élections municipales

Le samedi 24 juin, nous nous sommes réuni·e·s à la VUB pour notre Université populaire nationale annuelle. Le thème : les élections municipales d’octobre 2024. Notre orateur invité était Henk Van Hootegem, coordinateur du Centre de lutte contre la pauvreté.

Propagande, non — informer et débattre, oui !

Nous avons commencé la journée par quelques explications sur les élections municipales, car elles ne se dérouleront pas de la même manière en Flandre et en Wallonie. En Flandre, il n’y aura par exemple plus d’obligation de voter et ce sont les votes préférentiels qui détermineront le bourgmestre d’une commune, à la place des partis eux-mêmes. Nous avons également vu les règles pour qu’un vote soit valide et ce que signifie « former une coalition ». Enfin, les responsabilités et compétences de la commune ont été présentées.

Nous remarquons toujours que les élections approchent grâce aux nombreuses brochures d’information des partis politiques que nous recevons dans notre boîte aux lettres. Mais à la lecture de ces brochures, on ne sait pas exactement ce que signifie le programme du parti et donc ce qu’il représente. Ce n’est qu’avec des informations suffisantes et de qualité que nous pouvons nous rendre aux urnes en étant convaincus de notre choix. Nous avons donc discuté des manières pour obtenir ces informations.

Dans les groupes de travail, nous avons partagé nos expériences en matière de mobilité, de logement et d’espace public. Ensemble, nous avons exploré comment les choses pourraient être faites différemment et ce que nous, en tant que citoyen·ne·s, pourrions faire pour interpeller la commune en cas de problème. Une question s’est posée : si nous nous adressons au bourgmestre, quels sont les moyens à sa disposition pour réagir ? Cela peut-il effectivement changer quelque chose ?

Bien qu’il ne soit plus obligatoire de voter en Flandre pour les élections communales, la majorité des participant·e·s a montré sa volonté de participer aux élections.

Plaidoyer pour des chemins sûrs

En plénière, nous avons discuté avec plusieurs invité·e·s externes des recommandations qui ont émergé dans les groupes de travail. Celles-ci portaient notamment sur l’importance de sécuriser les sentiers pédestres et sur la manière de « allier avec d’autres associations, comme les associations défendant les droits des personnes âgées, pour soulever cette question. Les personnes en situation de pauvreté sont également plus susceptibles de dépendre des transports publics : il faut des arrêts plus nombreux et plus accessibles, ainsi que des investissements dans les transports sociaux et les services à domicile abordables.

Comment pouvons-nous avoir notre mot à dire dans la gouvernance communale ? Cela peut se faire en s’adressant aux politicien·ne·s compétent·e·s et en faisant appel à la presse et aux médias, mais aussi en renforçant les associations. Par exemple, nous constatons que de plus en plus de centres de quartier disparaissent, ce qui rend les rassemblements de quartier plus difficiles. Les associations, comme ATD Quart Monde, sont importantes pour se transmettre des informations, soulever des problèmes et s’adresser ensemble aux autorités locales et nationales.

Dans l’année à venir, ATD Quart Monde continuera à travailler autour des élections et à dialoguer à ce sujet avec d’autres organisations afin d’être prêt·e·s tou·te·s ensemble, pour les élections 2024.

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