L’environnement, ça nous concerne !

Lettre de l’Université populaire Quart Monde de octobre 2020

Ce mois-ci nous proposons une lettre au format vidéo que vous trouverez ci-dessous. Bon visionnage !
Si vous préférez le format écrit, il est disponible ci-dessous.

Extrait de la lettre de l’Université populaire Quart Monde destinée aux participants de l’Université populaire pour préparer la rencontre au sein des groupes locaux.

L’Université populaire Quart Monde est un lieu de construction de pensée et de parole, à la fois individuelles et collectives. Les personnes vivant dans la grande pauvreté y prennent la parole sur des thèmes de société. Cet endroit rassemble des personnes de tous milieux et permet de croiser les expériences de chacun pour changer notre regard sur les personnes en situation de pauvreté.

Si vous voulez en savoir plus sur l’Université populaire ou si vous souhaitez rejoindre un groupe de préparation, vous pouvez contacter l’équipe d’animation par téléphone 02/650.08.73 ou par mail, ou visiter cette page.

Bilan sur le thème : 

Dans vos préparations, il y a beaucoup d’exemples d’injustices liés aux problèmes environnementaux. Certains parlent de la sécheresse à cause du réchauffement climatique par exemple : cela augmente le prix des pommes de terre, ce qui est plus difficile pour les personnes avec des petits revenus. D’autres parlent de logements situés dans des lieux industriels qui rejettent de la pollution et qui causent des problèmes de santé. Ou de logements en mauvais état, sans double vitrage, avec des vieux chauffages qui consomment plus d’énergie et sont mauvais pour la santé.

Plusieurs expliquent que les personnes en situation de pauvreté polluent peu en comparaison à des personnes qui ont plus d’argent. Par exemple, beaucoup consomment peu de chauffage, récupèrent l’eau de la vaisselle pour les toilettes ou encore ne jettent jamais de nourriture. « On ne peut pas se permettre le gaspillage ». Ou la plupart n’ont pas de voiture et ne prennent jamais l’avion. Par ailleurs, il y a un autre problème dont vous parlez : parfois, on est obligé de polluer parce qu’on n’a pas la possibilité d’adopter des comportements écologiques. Par exemple, on ne peut pas acheter bio parce que ça coûte trop cher donc on va dans des supermarchés « discount » qui ne respectent pas l’environnement. Mais parfois, on n’a pas la possibilité d’adopter des comportements respectueux de l’environnement ; par exemple, on ne trie pas nos déchets parce qu’on n’a pas de voiture pour aller au parc de recyclage, ou parce qu’on n’a pas la place pour garder les différentes poubelles à la maison pendant plusieurs jours.

Nouveau thème en octobre :

A travers vos exemples, on constate que les personnes dans la pauvreté sont victimes des problèmes environnementaux qui ont un impact sur leur santé, sur leur revenu, etc. Et elles n’ont pas accès à des biens et services qui permettraient d’améliorer leur environnement et la planète. De plus, des mesures aggravent parfois la situation des personnes pauvres comme des taxes qui sont lourdes dans le budget. Par exemple, des communes qui font payer les sacs poubelles en fonction du poids des déchets. Alors que par des pratiques au quotidien, les personnes dans la pauvreté contribuent à un meilleur environnement !

Ce mois-ci, nous continuons à comprendre pourquoi les questions de l’environnement nous concernent et comment. Et nous voudrions encore des exemples qui montrent des injustices, mais aussi qui montrent qu’on contribue à l’amélioration de l’environnement.

Pour l’Université Populaire du 31 Octobre, nous aurons comme invité Olivier De Schutter. Allié du mouvement ATD, il est actuellement rapporteur « extrême pauvreté et droit de l’homme » à l’ONU. Nous espérons lui amener ce vécu des personnes en situation de pauvreté, en lien avec l’environnement, parce qu’il est vraiment en demande de cela pour nourrir ses constats et appuyer son travail de rapporteur.

Et vous, vous en pensez quoi ?

La lettre est disponible au format pdf ici.

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