Ravine l’Espérance

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Description

Cette semaine-là à Port-au-Prince

Bien sûr, il y a ce maudit 12 janvier 2010 où la terre a tremblé en Haïti et où tout a basculé : Port-au-Prince en ruines, ses habitants tâtonnant au milieu des décombres à la recherche des survivants.

Mais ce n’est pas à la catastrophe que les auteurs ont voulu dédier ce livre. C’est au courage du peuple d’Haïti qui, déjà bien avant le séisme, luttait au quotidien pour vivre dignement. Comme tous ceux de Nan Koton, le bidonville de Ravine l’Espérance accroché au flanc d’une des collines de la capitale. Comme Mickenson, Célom, Vinila, Fati, et tous les autres…

Leurs voix s’entremêlent, nous font vibrer et nous tiennent en haleine dans ce récit de la semaine qui a précédé le tremblement de terre, cette semaine-là à Port-au-Prince…

Les auteurs : sept compagnons d’engagement au sein d’ATD Quart Monde, sept complices dans l’écriture qui n’ont pas parlé « d’une seule voix », mais nous donnent à entendre les bribes d’une histoire unique, celle d’un peuple debout faisant face à l’impossible.

« Ravine l’espérance est un grand livre qui vous prend par surprise. On l’ouvre en pensant que c’est un document intéressant, « à lire », et puis voila que c’est un ouragan qui vous emporte et vous fait partager la vie de personnages plus intéressants les uns que les autres. Complexes, singuliers, étonnants, attachants, on les suit et on se retrouve à vivre la vie flamboyante de misère des habitants de la Ravine. On prend la mesure de la complexité de la vie haïtienne, de l’histoire de cette île martyre, de ce peuple merveilleux. Ensemble ils créent une polyphonie tragique mais envoutante qui nous prépare à vivre avec eux le tremblement de terre, moment de cristallisation qui va emporter leurs vies dans un mouvement irréversible. Puis vient l’après, la reconstruction des uns après la disparition des autres n’est pas moins surprenante. Bien sur il y a aussi la
vilenie, la violence, on n’est pas dans l’angélisme, loin de là !
Comme ils chutent, comme ils se relèvent, comme leur trace parle d’eux, tout cela est magnifiquement écrit, leurs voix se mêlent pour tisser une fresque que l’on quitte à regret. Ce qu’ils ont en commun ? La force de refuser de renoncer à leur humanité. Ils sont pauvres, malades, malheureux, mais ils ne renoncent pas à leur grandeur, à leur humour, à leur capacité d’aimer, de penser, de créer. Ils revendiquent la joie au milieu du désastre quotidien. Ils inventent sans cesse un art de vivre cette vie de pauvres comme une vraie grande vie d’humain digne de ce nom. De ce récit envoûtant on sort abasourdi et émerveillé d’avoir pu partager tant par le simple pouvoir de l’écriture. »

Catherine Dolto – 15 février 2018

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