Numéro 105 (juin – août 2018)

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  • Édito : « Les pauvres devront-ils mériter l’application effective des droits humains ? »
  • La couleur d’un engagement : découvrez le témoignage de Alain Thérasse, militant du mouvement, investi dans le groupe local de Sambreville.
  • Un citoyen acharné :  portrait de cet homme qui a contribué au rapport bisannuel sur la pauvreté tout en vivant des problèmes liés au thème de ce dernier : le logement.
  • Le combat pour l’accès à un logement décent : cinq  étudiantes du Kap Quart ont eu l’occasion de participer à la cellule de Charleroi afin d’y rencontrer ses militants. Elles nous font part de leur ressenti et de leurs réflexions à la suite de cette rencontre.
  • Les droits humains s’affirment à la Louvière : en
    amorce des 70 ans de l’adoption de la Déclaration des droits de l’Homme par l’assemblée générale des Nations Unies, la ville de La Louvière organisait ce 5 mai une journée de sensibilisation aux droits humains. ATD Quart Monde y participait, avec 24 autres associations.
  • C’est la fête à la bibliothèque de rue de Molenbeek ! : retour sur la première édition de la « BDR en fête », qui célèbre les bibliothèques de rue et ses participants.
  • Retour sur la Zinneke Parade : reportage sur la parade 2018.
  • Mesurer la pauvreté, pourquoi ? Comment ? Avec qui ? : « Mettre fi n à la pauvreté partout et sous toutes ses formes », c’est le 1er des 17 Objectifs de  Développement Durable des Nations Unies, signé par les 193 États en 2015. En partie grâce aux efforts d’ATD Quart Monde et d’autres organisations internationales, il est inscrit dans les Objectifs à atteindre pour toutes les nations afi n que personne ne soit laissé de côté.

Édito : « Les pauvres devront-ils mériter l’application effective des droits humains ? »

Ce n’est plus un secret. La pauvreté en Belgique gagne du terrain.
De plus, nous remarquons que les pauvres sont de plus en plus
jugés et culpabilisés.

On entend dire : « ils sont fraudeurs, paresseux, se complaisent
dans l’assistance, ne saisissent pas les mains tendues pour les aider,
ne font rien pour sortir de leurs difficultés ».

Il semble que la précarité qui affecte une partie de plus en plus
importante de la population renforce ces jugements négatifs, la
stigmatisation et l’exclusion qui les accompagnent.

Les CPAS sont de plus en plus absorbés par des tâches de contrôle
et de vérification. Les réglementations se complexifient. Les listes d’attente pour les logements sociaux s’allongent. Des droits essentiels deviennent conditionnels voire théoriques.

Tout cela nous inquiète.

Faudra-t-il bientôt ramener la preuve que l’on fait tout pour s’en sortir avant de prétendre à un logement correct, à un accès à l’instruction, à la justice, aux soins de santé, à une nourriture saine, au respect de la vie privée.

L’article 1 de la Déclaration universelle des droits de l’homme nous le  rappelle. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit.

Faudra-t-il bientôt mériter quand on est pauvre l’application des droits de l’homme. Mériter en particulier la protection de la   Convention des droits de l’enfant lui qui est essentiellement  vulnérable.

Clairement, il y a là un enjeu majeur de société.

Tous, nous faisons partie de la grande famille humaine. Ce défi, nous pouvons le relever avec vous.

Bonnes vacances à tous, reprenons des forces.

Pierre Hendrick

Partenaire N° 105

 

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