Le journal Dimanche a interviewé une de nos militantes, Patricia afin d’écrire un article dans son édition du 6 septembre 2020.
La journaliste voulait savoir comment les personnes en situation de grande pauvreté se sont débrouillées pour se nourrir, se soigner et surtout s’entraider pendant le confinement du printemps.
Patricia leur a dit :
“Pour les personnes qui vivent la pauvreté, le confinement n’a pas grand-chose de nouveau. En effet, être confiné chez soi, dans la solitude, avec peu de loisirs et une liberté limitée, c’est le quotidien de personnes qui sont au chômage, socialement exclues et en situation de pauvreté.”
En plus de cela, pendant cette période, l’accès à l’alimentation (moins de stocks, paiement par carte obligatoire …), l’accès au travail, et même à ses propre enfants sont devenus plus compliqué.
Face aux décisions prises par le gouvernement, les plus pauvres de la société se sont senti ignorés. Au nom de tous, la militante d’ATD quart monde rappelle que c’est toujours le monde politique qui prend les décisions :
“Nous n’avons pas voix au chapitre. Nous avons de moins en moins de droits et la vie devient toujours plus difficile.”