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- Édito : Donner à tous une chance d’apprendre pour devenir citoyen actif
- La couleur d’un engagement : François Vandamme, juriste et militant ATD de longue date, nous raconte comment une phrase de Joseph Wresinski a inspiré toute sa carrière de fonctionnaire et ses engagements pour plus de justice sociale.
- Retour en images sur nos actions d’été :
En toutes saisons, ATD Quart Monde s’active. Voici quelques images des actions menées cet été. - UNIVERSITÉ POPULAIRE SUR LES EXPÉRIENCES D’APPRENTISSAGE ET DE FORMATION PROFESSIONNELLE : QUELQUES RÉFLEXIONS :
Au cours des 20 dernières années, de grands efforts ont été déployés pour lutter contre les ghettos scolaires et pour améliorer l’égalité des chances en matière d’éducation. Aujourd’hui, beaucoup plus de jeunes du quart monde terminent leurs études secondaires et accèdent à l’enseignement supérieur. En Belgique, il y a entre autres 25 000 jeunes (18-25 ans) par an, qui peuvent poursuivre leurs études en bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale (RIS) : la moitié d’entre eux terminent leurs études secondaires, l’autre moitié suit des études supérieures. - World News : Cette rubrique illustre l’aspect international de notre Mouvement en donnant des nouvelles des actions d’ATD Quart Monde à travers le monde.
- #ATDYNAMIQUE ÉCOLE : DES MAMANS S’INTERROGENT SUR L’ORIENTATION VERS L’ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ :
En septembre 2024, un nouvel outil de réflexion est paru sur le thème « Précarité et orientation vers l’enseigne-ment spécialisé ». Cet outil est né du constat d’une relégation abusive des enfants issus de milieux précaires vers l’enseignement spécialisé. - #ATDYNAMIQUE JEUNESSE : AU SÉJOUR D’ÉTÉ, TU « PARIS » QU’ON S’AMUSE ? : En juillet 2025, huit jeunes du groupe de la dynamique Jeunesse sont parti·e·s en séjour à Paris
- LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ EN SE FORMANT : RETOUR SUR LE PARCOURS D’IMMERSION : Cela fait maintenant un an que plusieurs personnes se sont engagées au sein d’ATD Quart Monde Belgique par le biais du parcours d’immersion rémunéré. Charlotte et Baptiste en font partie. Voici un retour de leur expérience au cœur de la lutte contre la pauvreté.
- 17 OCTOBRE : JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA PAUVRETÉ QUOI DE PRÉVU CETTE ANNÉE ? :
Le 17 octobre marque chaque année la Journée mondiale du refus de la misère. Comment notre Mouvement marque-t-il cette journée en Belgique ? Réponse ci-dessous. - 4e de couverture : Hommage à Zian
ÉDITO – Donner à tous une chance d’apprendre pour devenir citoyen actif
« Jobs, jobs, jobs », scandait le Premier ministre d’un gouvernement précédent. Dans la même foulée, le gouvernement actuel supprime les allocations de chômage après deux ans. Motif invoqué : trop d’emplois restent vacants, coupons les vivres à ceux qui abusent du système. Lors de l’Université populaire nationale du mois de juin, les participants mettaient en exergue d’autres perspectives pour lutter contre le chômage. Selon les statistiques disponibles en 2023, 7 à 10 % de la population adulte belge présente un niveau d’illettrisme. Or, l’illettrisme limite l’accès à l’emploi. Pas étonnant dès lors que parmi les chômeurs, les illettrés soient surreprésentés : plus du double par rapport aux autres demandeurs d’emploi.
Comment rendre les formations organisées notamment par le Forem ou Actiris plus accessibles et plus performantes pour permettre aux travailleurs les plus éloignés des circuits de travail de trouver un emploi ? Tel est le fil conducteur du dialogue mené avec les professionnels de la formation lors de cette UP (voir page 5).
Mais les connaissances s’acquièrent dès l’enfance, dans la famille et à l’école. Le groupe Jeunesse du Mouvement ATD s’est penché sur l’enseignement spécialisé qui regroupe environ 5 % de l’ensemble des élèves. Il a pour vocation de répondre aux besoins spécifiques des enfants en difficulté d’apprentissage. Mais une grande partie des enfants orientés vers cet enseignement sont socialement défavorisés ou d’origine émigrée, dénonçait la Ligue des Droits de l’Enfant dans un communiqué de presse publié il y a déjà dix ans. Plus inquiétant encore : leur nombre augmente proportionnellement au fil des années. Ne s’agirait-il pas d’une ségrégation déguisée qui rompt le principe de l’égalité ? N’est-ce pas à l’école à s’adapter aux enfants, et pas l’inverse ? Comment mettre sur pied une école inclusive ? Une vidéo réalisée par le groupe Jeunesse tente d’apporter des éléments de réponse à ces questions (voir page 6).
Soyons clairs : une école inclusive, et par-delà une société inclusive, ce n’est pas que l’affaire de professionnels, c’est un défi immense, c’est un engagement de tous. Le « parcours d’immersion » proposé par le Mouvement offre des pistes d’engagement parmi d’autres (voir page 8).
Georges de Kerchove