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- Édito : Il faudra reconstruire, vite et longtemps !
- La couleur d’un engagement : Arrivée de la région de Marseille, Laura est une nouvelle « volontaire » venue renforcer le Mouvement belge. Elle nous parle de sa découverte d’ATD Quart Monde, de ses valeurs et de ce qu’elle souhaite apporter au Mouvement.
- L’évangile, tout bonnement : Présentation du dernier livre de Monique Tonglet-Vélu, volontaire permanente auprès d’ATD Quart Monde depuis plus de 40 ans
- Retour d’expérience : courir contre la pauvreté ! : Il n’est pas toujours évident de savoir comment, à son niveau, soutenir la lutte contre la pauvreté. C’est pourquoi nous avons demandé à Anne-Florence Moulin, organisatrice d’une « course solidaire » au profit d’ATD Quart Monde, de revenir sur son expérience de collecte de fonds. Une mobilisation inspirante !
- #ATDYNAMIQUE : ATD Quart Monde Jeunesse dialogue en dynamiques : Depuis cette année, les actions de l’asbl ATD Quart Monde Jeunesse ont été regroupées sous quatre dynamiques. L’équipe a décidé de l’élargir à toutes les actions de l’asbl. Ce terme fait écho au côté dynamique des enfants et des jeunes, et nous partons de leurs propositions et de leurs projets pour construire nos actions. Ce changement nous permet de voir nos actions avec davantage de possibilités d’interactions entre elles.
- World News : Nous irons voir l’actualité de nos actions au Guatemala et en Suisse.
- Ne brisez pas nos rêves ! : interview d’une membre de notre groupe juridique. Issue d’une famille rom qui a immigré en Belgique dans des conditions très précaires, elle témoigne de son vécu et de son parcours scolaire.
Édito : Il faudra reconstruire, vite et longtemps !
Oui, les dégâts sont importants.
La crise que nous traversons a causé beaucoup de décès, de souffrances. Beaucoup de familles sont ébranlées. Même la mort a changé de rites, de visage.
À nouveau les inégalités sociales de santé se sont marquées. Ce sont bien les plus pauvres qui paient le prix fort avec une mortalité nettement supérieure à la moyenne.
Nos libertés individuelles et collectives ont été sévèrement restreintes : contacts, apprentissages, déplacements, activités professionnelles, réunions familiales et autres.
Tous et surtout les jeunes en souffrent. Ils disent haut et fort : cette vie n’est pas une vraie vie.
On peut nourrir l’espoir que cette période pénible entrainera des réflexions et décisions inclusives. Tout d’abord, nous ne pouvons que souhaiter que toutes les restrictions soient dès que possible levées.
Une part importante de ces restrictions concerne la vie associative. Cette vie par nature est évolutive, se construit au jour le jour et amène à de nouvelles solidarités si importantes pour les plus pauvres. Penser, vouloir et mettre en œuvre un autre monde devra se faire avec les plus démunis si l’on veut éviter de retomber dans des ornières du passé. Non à la concurrence à tout crin. Oui à la coopération, à la solidarité, au respect de tous. Cela ne se fera pas spontanément.
Un soutien public sera nécessaire si l’on veut éviter que le débat ne soit qu’un feu de paille. L’engagement de tous et particulièrement de ceux qui ont le plus de difficultés, dans un processus où personne n’est laissé de côté sera indispensable. Ensemble, nous y travaillons. Il y a à faire.
Retroussons les manches.
Pierre Hendrick
