Lettre de l’Université populaire Quart Monde de janvier 2020
Extrait de la lettre de l’Université populaire Quart Monde destinée aux participants de l’Université populaire pour préparer la rencontre au sein des groupes locaux.
L’Université populaire Quart Monde est un lieu de construction de pensée et de parole, à la fois individuelles et collectives. Les personnes vivant dans la grande pauvreté y prennent la parole sur des thèmes de société. Cet endroit rassemble des personnes de tous milieux et permet de croiser les expériences de chacun pour changer notre regard sur les personnes en situation de pauvreté.
Si vous voulez en savoir plus sur l’Université populaire ou si vous souhaitez rejoindre un groupe de préparation, vous pouvez contacter l’équipe d’animation par téléphone 02/650.08.73 ou par mail, ou visiter cette page.
Bilan sur le thème :
Le samedi 14 décembre, nous avons fait l’Université Populaire dans un espace assez spécial au See U, une occupation temporaire à Bruxelles. Nous étions très nombreux ; pas mal d’enfants, d’ados et de jeunes ont participé. Et exceptionnellement, les enfants ont travaillé le thème et présenté leurs idées à l’assemblée. Les parents étaient très fiers ! Nous saluons aussi la présence de Bernard Devos, délégué général aux droits de l’enfant qui était notre invité pour la matinée. L’après-midi, chacun.e a pu profiter de différents ateliers : sérigraphie, jeux de société, atelier cuisine, photos-souvenir, etc. Pour fêter ensemble la fin de l’année, l’UP s’est clôturée par un spectacle de clowns sans frontière et un karaoké !
Au niveau des discussions, nous avons fait plusieurs constats sur le droit des enfants et les difficultés des familles. Souvent, on observe que le placement des enfants en institution ou en famille d’accueil semble être la seule option pratiquée, et les conséquences pour la famille peuvent être terribles. On voit aussi que les causes de placement sont souvent liées à la pauvreté : logement trop petit, des parents qui n’ont pas appris à lire et écrire, une santé précaire par manque de revenus, des préjugés à l’école, etc.
Dans un second temps, des propositions ont été réfléchies en petit groupe et exprimées en assemblée :
– former les travailleurs sociaux sur l’importance de la connaissance des familles, de leur vécu.
– organiser des formations en croisement des savoirs avec des professionnels et des parents et que ça fasse partie de la formation de base des travailleurs de l’aide à la jeunesse.
– soutenir les familles, les parents dès le début avec l’objectif d’éviter de séparer la famille.
– Guider les parents, accompagner sans juger.
Nouveau thème en janvier :
Pour ce mois de janvier, nous vous souhaitons avant tout une bonne année 🙂 ! Et de la force pour notre combat, qu’il puisse nourrir l’espoir d’un meilleur avenir pour nos jeunes.
Ce mois-ci, nous poursuivons sur le thème de la famille, avec une attention particulière pour les jeunes. On a vu en novembre et en décembre comment l’environnement dans lequel vit l’enfant est important. La famille, l’école, etc., tout ça a un impact sur comment l’enfant grandit et devient adolescent, puis adulte.
Nous aimerions travailler cette question de la jeunesse et de son avenir. Pour commencer, nous vous proposons de réfléchir à ce que ça veut dire d’être jeune à notre époque.
Et vous, vous en pensez quoi ?
La lettre est disponible au format pdf.