Quand on n’a pas de logement, mai 2018

Lettre de l’Université populaire Quart Monde de mai 2018

Extrait de la lettre de l’Université populaire Quart Monde destinée aux participants de l’Université populaire pour préparer la rencontre au sein des groupes locaux.

L’Université populaire Quart Monde est un lieu de construction de pensée et de parole, à la fois individuelles et collectives. Les personnes vivant dans la grande pauvreté y prennent la parole sur des thèmes de société. Cet endroit rassemble des personnes de tous milieux et permet de croiser les expériences de chacun pour changer notre regard sur les personnes en situation de pauvreté.

Si vous voulez en savoir plus sur l’Université populaire ou si vous souhaitez rejoindre un groupe de préparation, vous pouvez contacter l’équipe d’animation par téléphone 02/650.08.73 ou par mail (universitepopulaireqm(at)gmail.com), ou visitez cette page.

Présentation du thème :

Lors de l’Université Populaire d’avril nous avons vu les difficultés pour trouver un logement décent, pour le garder et les conséquences que cela a comme conséquence sur la vie de tous les jours. On a des problèmes de santé, on déprime, on est tellement énervé par tout ce qui ne va pas dans le logement qu’on explose, on a des problèmes avec les voisins, on n’a pas de vie sociale puisqu’on n’ose pas inviter ni les amis ni la famille parce qu’on a honte de son logement. Mais nous avons aussi réfléchi à des pistes pour améliorer la situation : utiliser des services d’accompagnement qui existent, être aidé par des connaissances, et surtout continuer le combat politique pour éliminer le statut de cohabitant et pour qu’il y ait plus de logements à des prix accessibles pour les petits revenus.

Pour le mois de mai, nous souhaitions approfondir la question du sans-abrisme. Dans notre travail sur le logement nous avons entendu beaucoup de personnes qui se retrouvent sans logement, pour des périodes parfois courtes ou parfois longues ; qui doivent loger chez des amis ou de la famille, ou qui se retrouvent à la rue, qui fréquentent ou pas les abris de nuit. Des personnes qui n’osent pas dénoncer les mauvaises conditions du logement par peur de se retrouver à la rue. Nous connaissons des personnes qui n’ont pas de logement, parmi elles beaucoup de jeunes. Cela pose beaucoup de questions :

  • pourquoi des personnes se retrouvent à la rue ?
  • comment peut-on vivre dans ces conditions ?
  • comment créer des liens avec les sans abris ?
  • quels sont leurs droits ?
  • comment les faire respecter ?

L’objectif de ce mois-ci est donc de mieux comprendre la situation pour ensuite travailler sur comment changer les choses.

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